“Onze grenouilles moins un KO, ça fait dix. On enlève celle qui s'est fait spottée par l'arbitre après avoir foulé trois fois un vampire, ça fait neuf. Contre 3 joueurs sur le terrain (quatre avec le vampire qui a régénéré), puis 3 KO (1 BH, 2 SI, 1 mort). Donc au pire du pire, si les 3 KO reviennent et que le catcher ne revient pas, scorer immédiatement aurait donné un 10 contre 7 dans 15% des cas (2/3 x 2/3 x 2/3 x 1/2), les autres cas étant 10 (ou 11!) contre 6, contre 5 et contre 4. Pas mal moins risqué que de s’acharner à pIétiner. Et une fois qu'un joueur se fait sortir, pourquoi s’arrêter? Retarder le touché le temps de 3-4 fouls réduit les chances de reprendre le ballon à temps pour scorer et augmente même le risque de perdre 2-1, les vampires n’étant pas manchots avec le ballon.

Ce vice de raisonnement permet d’expliquer un certain nombre de parties qui se terminent 1 à 1. Il explique également pourquoi plusieurs quittent les ligues: la domination devient facilement récurrente et dans un round robin ce sont les compétiteurs immédiats qui en profitent le plus, tant du point de vue des SPP que des perspectives de gain, renforçant donc le résultat craint au départ.

Il n’y a rien à gagner à tolérer un comportement abusif, de surcroît par un commissaire d’une ligue dans laquelle je me suis lancé d’abord et avant tout par souci d’avoir un minimum de joueurs. L’avenir de sa propre équipe nous dira s’il parviendra à résister aux autres équipes plus robustes. La prédation a le don de revenir nous hanter.”